samedi 6 juillet 2019

Les Canadiennes sacrées championnes du monde en volleyball de plage

Melissa Humana-Paredes et Sarah Pavan célèbrent leur victoire aux Championnats du monde.
Crédit photo: Beach Volley ball Major Series  ‏/ Twitter
Les Canadiennes Melissa Humana-Paredes et Sarah Pavan ont remporté samedi les Championnats du monde de volleyball de plage, à Hambourg, en Allemagne. Elles assurent du même coup une place au Canada dans cette discipline aux Jeux olympiques de Tokyo en 2020.




C'est la première fois que le Canada gagne une médaille aux Championnats du monde de volleyball de plage.
Les Canadiennes ont battu les Américaines April Ross et Alix Klineman en deux manches identiques de 23-21.
Aux derniers mondiaux, en 2017, Humana-Paredes et Pavan avaient terminé au 4e rang.

Les deux athlètes ontariennes devront se battre face à d’autres duos féminins canadiens en volleyball de plage afin de participer aux prochains Jeux olympiques.
Après 24 années d'absence, l'équipe féminine du Canada s'était qualifiée pour les Jeux de Rio en 2016. Pavan et Heather Bansley avaient atteint les quarts de finale pour égaliser le record canadien chez les femmes avec une 5e place.
Les Championnats du monde se terminent dimanche. Aucune équipe canadienne ne participe à la finale masculine.
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La CAQ dans le rouge, le PLQ devant un « problème structurel » et le PQ au bord du gouffre

© Fournis par ici.radio-canada
La Coalition avenir Québec (CAQ) est au pouvoir, mais ses finances sont dans le rouge. Les libéraux (PLQ) dépendent maintenant de leurs actifs du passé. Le Parti québécois (PQ) fait face à une dette colossale. Québec solidaire (QS) s’en tire à bon compte. Bilan postélectoral des finances des quatre grands partis.
Les rapports financiers des partis politiques pour l’année électorale de 2018 ont été rendus publics vendredi par le Directeur général des élections du Québec (DGEQ). Ils révèlent des informations intéressantes pour mieux connaître leur situation à la suite des élections.
La CAQ a emprunté, dépensé et misé gros pour remporter le scrutin. « S’ils s’étaient écrasés pendant la campagne, ils auraient été dans le trouble », remarque Éric Montigny, politologue de l’Université Laval. Le parti au gouvernement se retrouvait avec un déficit de 1,8 million de dollars au 31 décembre.
L’augmentation de l’allocation annuelle du DGEQ conjuguée à un afflux de dons et à une organisation politique à faible coût devrait permettre de combler rapidement les insuffisances. L’allocation à la CAQ, distribuée en fonction des pourcentages de votes obtenus, devrait d’ailleurs passer de 2,6 à plus de 3,5 millions en 2019.
Une ligne dans le bilan financier caquiste permet de constater que la formation politique a bien voulu connaître le pouls de la population avant le déclenchement des élections. Un montant de 796 000 $, comparativement à 91 368 $ l’année précédente, a été dépensé en « sondages et publicité ».

Situation en apparence enviable pour les libéraux

Les libéraux font cavalier seul dans le vert à 740 612 $ en 2018. Plus encore, le solde s’établit à 5,3 millions de dollars lorsque les immobilisations sont incluses. Il s’agit entre autres de l’immeuble du siège social sur la rue Queen à Montréal. Le PLQ est l’unique formation à avoir des investissements aussi substantiels, découlant d’excédents d’autrefois.
S’il est le meilleur sur papier, le parti doit néanmoins se réinventer, selon Éric Montigny. « Ils ont un problème structurel. Ils n’ont plus les moyens de faire comme ils faisaient. Ils sont sur leurs vieux gagnés. » En effet, l’allocution annuelle du DGEQ chutera d’environ 1,2 million de dollars cette année et les dons ne sont plus au rendez-vous.
M. Montigny est d’avis que le PLQ devra éventuellement faire des compressions pour garantir les flux de trésorerie. Présentement, seules les transactions immobilières – une façon de faire illégitime pour un parti politique, aux dires de nombreux détracteurs – pourraient « sauver la mise ».

Les douze travaux du PQ

Le Parti québécois est loin d’être au bout de ses peines. Alors qu’il se prépare à faire table rase, jusqu’à changer de nom, le parti devra trouver le moyen de combler un manque à gagner de 2,5 millions de dollars.
C’est beaucoup d’argent!
Éric Montingy, professeur adjoint au Département de science politique de l’Université Laval
Les notes complémentaires de l’auditeur Mallette contenues dans le rapport financier sont sans équivoque : « Le parti a généré des insuffisances des produits sur les charges significatives depuis l’exercice 2012, son fonds de roulement est déficitaire et l’actif net présente un déficit significatif au 31 décembre 2018. De plus, le parti n’a pas respecté le calendrier de remboursement du capital de ses emprunts. »
« La poursuite des activités » du Parti québécois, ajoute-t-on, dépend de l’appui « continu » du prêteur, de sa « capacité de renouveler son membership » et d’un « plus grand nombre d’appuis lors d’élections ». Le faible pourcentage de vote lui a fait perdre au moins 600 000 $ en allocation du DGEQ, sans parler des 355 000 $ en dépenses électorales non remboursées pour la même raison.
L’organisation table aussi sur d’autres solutions. Elle cherche, par exemple, à briser son bail de 243 613 $ par année pour la location de ses bureaux afin de mener les opérations dans un espace plus petit, moins cher.

Une bonne note pour Québec solidaire

Si la vision économique de QS est souvent tournée en ridicule par ses adversaires, la formation de gauche demeure celle qui a le moins dépensé pendant les élections, en plus d’avoir terminé l’année avec un déficit de seulement 195 100 $.
Et l’avenir s’annonce plutôt rose pour les solidaires, qui sont passés de trois à dix députés à l’Assemblée nationale. « Ce que le PQ a perdu en allocation du DGEQ, QS l’a gagné, remarque le spécialiste Éric Montigny. En plus, comme la CAQ, ils ont une structure de coûts plus faible. »
QS s’est en plus démarqué par sa façon de constituer sa cagnotte électorale; le parti s’est tourné vers plus de 200 électeurs chez qui il a emprunté des sommes variant de 500 à 25 000 $ à un taux d’intérêt de 5 % pour un total de 1,3 million.
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Le révérend Paul Mukendi en faillite

© Paul Mukendi, révérend
Selon le Bureau du surintendant des faillites, le révérend Paul Mukendi a déclaré faillite le 22 mai dernier.
Au total, ses dettes s’élèvent à 559 274 $, qu’il doit à trois créanciers principaux, soit CitiFinancière Canada inc., un prêteur privé et le ministère du Revenu du Québec, précise le syndic au dossier, Leblond et associés.
Le 26 septembre dernier, un préavis d’hypothèque légale visant le pasteur a également été émis.
Dans le document obtenu par Le Journal, il est indiqué que « la créancière hypothécaire a l’intention d’exercer ses droits hypothécaires » en saisissant sa résidence située rue Lacomblé à Québec, à moins qu’il remédie à ses défauts de paiements dans les 60 jours.
Perquisitions
Le 17 mai dernier, une trentaine d’inspecteurs de Revenu Québec ont perquisitionné deux des résidences de M. Mukendi, ainsi que le Centre évangélique Parole de Vie sur le boulevard Pierre-Bertrand. Revenu Québec affirmait qu’il aurait omis de déclarer des revenus de 475 818 $.
Revenu Québec avait alors obtenu la permission de recouvrer immédiatement ses impôts non payés, qui représentaient une somme de 212 772 $.
De 2012 à 2016, Paul Mukendi déclarait un revenu moyen de 12 171 $ au gouvernement. Mais, après vérifications, Revenu Québec avait conclu que le pasteur « s’appropriait des sommes importantes », destinées au Centre évangélique.
Par Elisa Cloutier - Journal de Québec

samedi 11 mai 2019

Un autobus fonce dans une maison à Jonquière

© Crédit photo: Jean-Michael Tremblay - C'est un autobus d'Intercar qui s'est retrouvé dans une fâcheuse position samedi matin. 
Un chauffeur d'autobus a foncé tout droit sur une maison de la rue Saint-Hubert à Jonquière ce matin vers 6 h 30. Sa course a cependant été freinée par un arbre, ce qui a évité bien des dommages à la résidence.





Le conducteur a raconté aux policiers qu’il avait voulu éviter une voiture au moment même où il passait par-dessus le chemin de fer qui croise la rue Saint-Hubert. À cet endroit, la route forme une bosse à cause du chemin de fer. L’autobus d'Intercar se serait donc retrouvé en déséquilibre sur cette bosse, et c’est là que le chauffeur aurait perdu le contrôle de l’imposant véhicule.
© Crédit photo: Jean-Michael Tremblay - Le chauffeur a perdu le contrôle lorsqu'il est passé par-dessus le chemin de fer.
Selon le Service de police de la Ville de Saguenay, la façade de la maison a été un peu endommagée par l’accident. Une clôture a aussi été arrachée, un arbre est tombé sur le toit de la résidence, et un escalier a été brisé.
Personne n’a cependant été blessé. Le chauffeur d’autobus était seul à bord de son véhicule, précise la directrice adjointe d'Intercar, Vicky Fortin.
Le conducteur se porte bien. On étudie ce qui s’est passé avec notre système de géolocalisation. Le principal c’est qu’il n’y avait pas de passagers.





 Vicky Fortin, directrice adjointe d'Intercar
Les policiers n’ont pas retrouvé le véhicule que le conducteur aurait voulu éviter.
© Fournis par Sarah Pedneault de Radio-Canada - La maison a subi peu de dommages.
Par Mélissa Savoie-Soulières - CBC/Radio-Canada

La suite à venir ...

C'est elle, la nouvelle amoureuse de Pierre Karl Péladeau!

© Hollywood PQ C'est elle, la nouvelle amoureuse de Pierre Karl Péladeau!
Cupidon a visiblement cogné à la porte de Pierre Karl Péladeau à nouveau!
Eh oui, l'homme d'affaires québécois n'est plus sur le marché du célibat. Depuis quelques mois déjà, on peut apercevoir quelques clichés avec sa nouvelle flamme sur son feed Instagram. Maintenant, la rumeur semble presque coulée dans le béton : le dirigeant de Québecor serait en amour avec une ancienne mannequin internationale, dorénavant chanteuse, Pascale Bourbeau.
Heureuse coïncidence! Défilé de la Saint-Patrick à Québec à côté de notre Assemblée nationale. #saintpatrick #assnat #quebec 🎩☘️ Une publication partagée par Pierre Karl Péladeau (@pkpeladeau) le 23 Mars 2019 à 12 :45 PDT
Les tourtereaux ont d'ailleurs posé avec plusieurs personnalités marquantes de la francophonie depuis février, dont Patrick Bruel, qui était de passage à La Voix il y a quelques semaines.
Heureux d'avoir revu @patrickbrueloff sur le plateau de @lavoixtva hier soir. Une fois de plus, il nous a proposé une merveilleuse prestation. 🎶🎤🔥👏 #patrickbruel #lavoixtva #bonheur #partage Une publication partagée par Pierre Karl Péladeau (@pkpeladeau) le 15 Avril 2019 à 9 :55 PDT
Les amoureux n'ont pas encore confirmé leur relation, mais gageons que ça ne saura tarder! Félicitations au nouveau couple!
En savoir plus>>>Hollywoodpq

Une tour cellulaire dénoncée à Sainte-Brigitte-de-Laval

 © CBC/Radio-Canada
Plus d'une centaine de citoyens de Saint-Brigitte de Laval s'opposent à la construction d'une tour de télécommunications dans leur secteur.
Dans une pétition, ils dénoncent le projet de l’entreprise Vidéotron qui prévoit l’installation d’une antenne de 81 mètres dans le secteur des rues Saint-Antoine et Colibri.
L’instigatrice du mouvement, Magalye Mercier, dénonce le manque de transparence de la Ville.
« Il n’y a eu aucune consultation citoyenne. […] On considère qu’on n’a pas été informés. On demande à nos élus municipaux de nous informer des paramètres », affirme-t-elle.
Les citoyens réclament une consultation d’urgence. « Il y a 95% des résidents autour de la tour projetée qui ne sont pas au courant de ce projet-là. »
Magalye Mercier précise toutefois que l’objectif de la pétition n’est pas de s’opposer au projet de Vidéotron.
« On n’est pas contre. On veut [être informés] de comment on peut mieux servir le niveau cellulaire, mais que ce soit inscrit dans une idée de développement durable. »
Les citoyens craignent les effets que peuvent avoir sur la santé des résidents du secteur. « On sait qu’à moins de 350 mètres d’une tour, les risques de cancer sont multipliés par trois », poursuit Mme Mercier.
En savoir plus >>>CBC/Radio-Canada

vendredi 10 mai 2019

Le prix d’être étudiant haïtien en République dominicaine

© Fournis par Osman Jérôme - Universidad-Autónoma-de-Santo-DomingoUASD-Puerto-Plata
République d’Haïti, République Dominicaine. Deux pays. Un bout de terre séparé par des frontières, mais deux situations socio-économiques différentes. Les deux nations doivent leur passé historique à la féroce colonisation des européens (français et espagnols). Bien que partagés l’Ile Hispaniola à deux, pourtant les relations ne sont pas toujours très bonnes entre Port-au-Prince et Saint-Domingue. Il y a toujours des contentieux qui créent des troubles entre les deux peuples.
Ils ont pris officiellement leur indépendance nationale le 27 février 1844 entre les mains des Haïtiens. Ces derniers qui les ont dirigés pendant une vingtaine d’années sous la longue présidence de Jean-Pierre Boyer. Depuis, autant que je le sache et que je l’apprenne, les Dominicains ne voient jamais leurs voisins haïtiens de bon œil. Particulièrement ceux qui, par la force des choses se sont obligés à installer chez eux.
Le flux migratoire des étudiants haïtiens ne cesse de s’accroître. Et le nombre est de jour en jour imposant. La crise socio-économique qui persiste et la faillite du système éducatif haïtien sont entre autres certaines causes de cette migration massive de ces jeunes haïtiens sur le sol dominicain.
Aujourd’hui, ils sont plusieurs milliers d’étudiants haïtiens  à être éparpillés dans plusieurs Universités et centres de formation supérieure à travers tout le territoire dominicain. UTESA, UASD, PUCMM, UFHEC, APEC, INFOTEP, O & M sont les écoles et universités les plus fréquentées par ces jeunes immigrants, venant pour la plupart des grandes villes haïtiennes dont Port-au-Prince, Cap-Haitien, Gonaïves, Saint-Marc, Jacmel, les Cayes, Port-de-Paix…
Ils rêvent de faire carrière en Médecine,  Agronomie, Psychologie, Génie civil, Génie industriel, Gestion des Affaires, etc.…Ces futurs professionnels sont très souvent livrés à eux-mêmes sur cette terre étrangère où la représentation diplomatique haïtienne est presque fantomatique. Sinon qu’on a des représentants qui s’expriment quand des Haïtiens sont lynchés ou tués par des Dominicains. Et dans ces cas, c’est toujours le même refrain ; on déplore ce qui est passé, que le gouvernement dominicain prenne ses responsabilités.
Le prix à payer !
Discrimination, humiliation, haine, abus…le quotidien de certains étudiants haïtiens en République Dominicaine est un véritable cauchemar. Etre étudiant haïtien en RD exige une forte maîtrise de soi, une fouge inébranlable, un courage de fer.
Etre étudiant haïtien en RD, c’est être victime de la méchanceté, de l’ignorance et de la barbarie de certains policiers dominicains qui ne se font pas prier pour vous traiter avec tant d’humiliation.
Etre étudiant haïtien en RD, c’est accepter de vous asseoir chaque jour aux côtés du Dominicain qui vous prend très souvent comme son inférieur. Le Dominicain qui vous balance méchamment certains propos racistes qui transpercent votre cœur d’haïtien comme une épée tranchante.
Etre étudiant haïtien en RD, c’est accepter d’être tout le temps ironisé par le Dominicain quand vous ne maîtrisez pas trop bien certains mots espagnols.
Et enfin, le dernier scandale, la dernière connerie révoltante, est-ce que, dorénavant être étudiant haïtien en RD c’est accepter  de rentrer tous les mois en Haïti sous peine de ne pas être rançonné par les agents de l’Immigration dominicaine. On a pas le droit passer plus qu’un mois sur le sol dominicain sans rentrer en Haiti. Sinon, on sera pénalisé. De 1 à 3 mois on paie 800 pesos. Tant que le séjour s’allonge, le montant que  à verser à la frontière quand on rentre en Haïti sera multiplié.
Récemment, le passeport de mademoiselle Mimose Paulmé, étudiante en Médecine à Universidad Tecnológica de Santiago (UTESA) a été confisqué à la frontière de Jimani. Elle a dû payer 5000 pesos dominicains avant de retrouver son document de voyage, pour avoir passé un an et quelques mois sans rentrer en Haïti.
Personnellement, quelques jours de cela, j’ai été victime de cette mesure discriminatoire. En allant en Haïti, j’ai été obligé à payer 800 pesos dominicains à la frontière de Dajabón pour ne pas partir sans mon passeport.
˝C’est un abus, c’est inacceptable˝, ont amèrement lâché plusieurs étudiants interrogés sur ces dernières mesures mises en vigueur par l’Immigration dominicaine, visant à les indemniser. Pour eux, ce n’est que de l’absurdité.
Rappelons qu’une session d’Université dure au moins 4 mois en République Dominicaine. Absurdité, vol, humiliation ? Les autorités haïtiennes restent toujours muettes dans cette affaire scandaleuse.
Voilà en gros, en quoi se résume la vie d’un étudiant haïtien RD, même si dans quelques cas isolés, certains profs et étudiants dominicains se font de bons amis de quelques étudiants haïtiens.
En savoir plus >>> Haiti Public News

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